Dans l'avalanche des sorties musicales, Ed Upton alias DMX Krew continue de graver des maxis sur de nombreux labels, tous hantés par son obsession pour la synthpop et le funk des années 80.
Illustration une nouvelle fois de la fixette synthétique d'Ed DMX sur cet East Side Boogie Ep, qui s'éloigne encore plus des pistes de danses pour visiter les sombres bas-côtés de cette période dorée.
Le prodige a bien retenu les leçons de sez maîtres, maniant comme personne groove bancal et rigeur Kraftwerk-ienne, liant une sensibilité indie assez marquée à quelques furieuses démangeaisons sonores plus épicées. Daniel Avery a la main chaude en ce moment, en attendant de remixer The Eyes In The Heat ou de sortir le volume 66 de la prestigieuse série Fabric Live.
Vendredi soir, nous irons sans doute danser avec la belle brochette Phil Lapin, Thibaut Dexin et Romain Remain. On ne sait pas s'ils joueront ce nouveau titre de CoMa, mais on leur fait confiance pour ambiancer la cave de Chez Moune.
Amateur du duo allemand depuis leur premie maxi sur Firm, j'en profite pour poster un extrait de leur dernier Ep sur le label de Jennifer, qui ne déçoit guère et résonne de petits pas dansants et de vocaux incertains, avec une rythmique tordue. Tout ce que j'aime, comme sur le titre Queen B.
A à peine 21 ans, Mac deMarco impressionne les vieux rockeurs par l'acidité de son rock crépusculaire et maquillé. A la fois Elvis, Bowie et Vega, le gamin publie coup sur coup des petits disques romantiques pour les amoureux.
Moins d'un an après le génial Ep Rock'n Roll Night, Mac sortira en octobre le mal nommé Mac deMarco 2, son véritable premier Lp, dont il extrait ce titre en avant-première.
Merci au grand Luz de m'avoir fait découvrir le bonhomme au cours d'une virée madrilène. Et l'on se repasse ce désormais classique de nos nuits fiévreuses, déjà composé par le précoce Canadien du temps de son premier groupe, Makeout Videotape.
Dernière signature pour Heavenly, les grands Toy viennent nous faire coucou du côté du Parc de Saint Cloud en cette fin de semaine, pour la dixième édition du festival Rock En Seine.
Si sur ce cliché, Frank Ocean tire sa révérence au défunt Ol'Dirty Bastard, son premier album, Channel Orange, s'éloigne du hip hop pour décliner une soul du futur, sans oublier de citer les grandes influences de Stevie Wonder ou Outkast.
Quoi ? De la soul sur ce blog ? Il faut dire que Pyramids puis Lost ci-dessous ont tourné en boucle dans la tire qui m'emmena avec Bonbec dans le Sud. Malheureusement le chanteur révélé avec Odd Future vient d'annuler sa participation à Rock En Seine. On se consolera comme on peut en courant acheter la version vinyle du Lp.