La marque mythique de New York City dévoile sa très attendue nouvelle collection. Chaque saison, Supreme empile et détourne les références culturelles, notamment cette fois-ci avec un tee-shirt en hommage à la chanteuse des Ronettes.
Dix ans auparavant ou presque, la muse de Phil Spector, Veronica Bennett, alias Ronnie Spector, faisait un come back inespéré en collaborant avec Joey Ramone le temps d'un single, et reprenait les Beach Boys et Johnny Thunders. L'occasion était trop belle de faire découvrir ses titres oubliés.
En 1978, le jeune Daniel Miller lance le label Mute avec T.V. O.D. / Warm Leatherette, le génial single de The Normal, son avatar électronique. Dès l'année suivante, il revient sous une autre incarnation, le faux groupe Silicon Teens. Des années avant The Moog Cookbook, Miller prend un malin plaisir à passer les classiques du rock ou de la pop sous sa moulinette synthétique.
Ludique et sans répit, l'album Music For Parties marquera la fin de la carrière du musicien Daniel Miller (ou presque), qui se consacrera dès lors exclusivement à la direction du plus fameux des labels indépendants britanniques.
Les chouchous de Mimikaki occupent l'actualité avec leur premier effort, Love Comes Close, tandis que la chanteuse de Beaut, immortalisée sur la pochette de ce disque déjà épuisé, livre le secret de ce cliché sur le vif ici, sous le saint patronage d'Amanda Lear.
Ou quand la pop du Malawi, un Phoenix ibérique, un futur Classixx et un remix se rencontrent au milieu des vignes et des oliviers de la Toscane... Nuff said...
Un dimanche aux courses, quelques extraits de la playlist rock'n horses du team de choc Rob & Tania, qui a enflammé l'hippodrome de Deauville ainsi que les boots des jockeys présents.
Un petit tuyau ? Toujours jouer Loup Breton placé dans la quatrième...
A la manière de Space ou de Daft Punk, deux "crétins" bricolent comme ils peuvent des tenues de cosmonautes et reprennent au Moog les classiques pop rock.
Sous leurs combinaisons faites "maison", Meco Ono et Uli Nomi revisitent avec leurs synthétiseurs les hits d'alors, Soundgarden, The Offspring, Nirvana ou Lenny Kravitz en prenant tous pour leur grade.
A l'origine du concept en hommage à Bob Moog, Brian Kehew alias Meco et Roger Manning Jr. alias Uli poursuivront leurs délires en remixant leurs copains d'Air.
Si l'album de Cold Cave a bercé mon été, l'album de la rentrée est l'oeuvre d'un grand Monsieur, le respectable Andrew Weatherall.
Pour la première fois en solitaire, Captain Andy nous emmène en voyage dans son raffiot qui accueille également Bobby Gillespie de Primal Scream ou encore Keith Tenniswood de Two Lone Swordsmen, mais dans lequel on croise les fantômes de Joe Meek, Joe Strummer, Lux Interior ou Jeffrey Lee Pierce. Un bel exemple de longévité et de persévérance.
De manière inattendue, les barbus psyché de Wooden Shjips rendent hommage au génie pop de Serge Gainsbourg en étirant la rengaine futuriste qu'il composa pour sa petite amie d'alors, Brigitte Bardot, sur un maxi collector déjà épuisé sur le label Mexican Summer.
De manière encore plus inattendue, on retrouve l'amie des bêtes en bonne compagnie au milieu de Yazoo, Cerrone, Carl Craig ou Aphex Twin sur le mix Dj-Kicks de 2007 du duo allemand Booka Shade, dans sa version originale orchestrée par Michel Colombier .
Si Love Comes Close, le single de Cold Cave, semble bien parti pour damer le pion aux futures tentatives de Bad Lieutenant et Freebass dans la catégorie "Meilleure chanson de New Order de l'année", Love Comes Close, l'album qui vient de paraître figurera en haut de mon palmarès annuel.
Pour célébrer la parution de ce disque majeur de 2009, Wes Eisold, la tête pensante du groupe organise une méga teuf avec tous ses copains : Boyd Rice (dont il publie le livre No), Genesis P. Orridge, Jamie Stewart de Xiu Xiu, Kid Congo Powers... Sympas tous ces people, nan ?