lundi 29 juin 2009

Walk On The Wild Side

Ballade nocturne dans les rues de New York back in the days, au Roxy ou au Paradise Garage où une équipe de télé suit Mark Kamins, le Dj résident de la Danceteria, et interviewe Arthur Baker, pendant que Quando Quango joue sur scène.

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L'alpha et l'omega du clubbing...


La bande-son de cette époque révolue...

QUANDO QUANGO Love Tempo (Factory - 1983)

Une autre production de BeMusic, retravaillée par les mains expertes de "my man" Mark.

MARCEL KING Reach For Love (Factory - 1984)



Pop Frites

Distingués par la performance filmée qui les montrent se désappant en plein Times Square, Matt And Kim sortent un remarquable deuxième disque, Grand, qui rappelle par instants un combo oublié.

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Bien avant le duo de Brooklyn, Shivika Asthana, Keith Geddell et Tony Goddess sortent le premier album éponyme des pApAs fritAs en 1995, qui dissimule sous une pochette austère des compositions vitaminées dont la richesse mélodique cache un principe actif qui ne cesse d'agir.

Les lalalala de la batteuse Shivika résonnent avec ceux de sa consoeure Kim. Les soli du divin Tony emballent les accords sous une couche délicate de sons aériens. En une trentaine de minutes, cette pop euphorique aux accents punky puise chez Jonathan Richman, Sly Stone ou Fleetwood Mac sa fulgurante évidence.

PAPAS FRITAS Holiday (Minty Fresh - 1995)

PAPAS FRITAS Lame To Be (Minty Fresh - 1995)

Une vidéo d'époque, crétine et jouissive, comme la musique, pour garder la frite :

vendredi 26 juin 2009

jeudi 25 juin 2009

Gimme Moore

Originaire de Pittsburgh, comme George A. Romero, Zombi pratique un rock progressif épique, influencé par Goblin, Genesis ou Tangerine Dream, et qui fait des émules dans la scène cosmic disco.

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Steve Moore, le bassiste du duo, explore d'autres pistes en multipliant les projets personnels, comme sur la compilation du label nantais Valerie.

STEVE MOORE Saturnalia (Valerie - 2009)

Sous le nom de Lovelock, il remixe Dan Black (!) ou Camille (!!!) et crée des mignatures de disco lent, desquelles suintent le sexe et le désespoir.

LOVELOCK Don't Turn Away (From My Love) (Eskimo - 2008)

LOVELOCK Burning Feeling (Aeroplane Mix Excerpt) (Mixmag - 2009)

Il s'invente même un avatar italien, Gianni Rossi, pour composer la bande originale du film d'horreur et de bowling Gutterballs, sarabande électronique au mauvais goût irrésistible.

GIANNI ROSSI Theme From Gutterballs (Permanent Vacation - 2009)

Effrayant...

mercredi 24 juin 2009

Ian Goes Disco...

L'homme qui s'était donné pour mission de sauver le rock'n'roll s'attaque désormais à la disco.

Depuis Nation Of Ulysses jusqu'au récent album de Chain And The Gang sur K Records, sans compter la présentation de Soft Focus, talk show indie essentiel, ou la publication de The Psychic Soviet, manifeste subversivement paranoïaque et très marrant, l'ancien leader de Make-Up ne se ménage guère.

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Ian F. Svenonius / 2006 (c) Bryan Whitson

Invité de luxe de deux projets aux confluences des genres, Ian Svenonius continue de nous faire suer, mais cette fois-ci sous la boule à facettes. Il participe à Publicist, avec Sebastian Thomson, le batteur de Trans Am qui l'accompagne déjà dans Weird War, pour un exercice à la tension palpable qui explose en live, au milieu du public, comme aux plus grandes heures de Make-Up. A vérifier vendredi 26 juin aux Instants Chavirés.

PUBLICIST Momma (Touching Music - 2009)

Sur le troisième maxi de Marcus Lambkin, alias Shit Robot, l'homme qui détourna les oreilles de James Murphy du tout-binaire pour l'emmener vers des sonorités plus électroniques, il va chercher des noises à LFO et aux précurseurs de Detroit.

SHIT ROBOT Simple Things (Work It Out) (DFA - 2009)

Biff Bang Pow !

mardi 23 juin 2009

Cet Obscur Objet Du Desire

Nouvelle interprète et nouveau projet pour Johnny Jewel, qui transforme peu ou prou tout ce qu'il touche en obscur objet du désir.

Après Glass Candy avec Ida No, les Chromatics avec Ruth Radelet (et son acolyte Adam Lee Miller pour tenir la chandelle), Johnny déménage à Montréal et se met au Français avec la chanteuse Megan Louise, pour incarner encore une fois ses rêves de producteur, en mariant la new wave la plus taciturne avec l'italo disco la plus délicate.

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Huit titres composent ce joli Cd-R assemblé à la main et vendu aux concerts ou par correspondance ici. Les mots bleus de Megan s'accordent aux rythmiques décharnées de Johnny, comme sur Mirroir Mirroir ou Under Your Spell, en souvenir des disques de Siouxsie.

Pour ne rien changer aux habitudes, deux reprises complètent le tracklisting, Primitive Desire, tube Hi-NRG d'Eastbound Expressway à l'origine, ou Oxygène écrit par Luc Plamondon pour Diane Dufresne, et parfois chanté par Céline Dion elle-même !

DESIRE Untitled (Italians Do It Better - 2009)

Moins effacée que Ruth, moins démonstrative qu'Ida, la nouvelle partenaire de jeu de Johnny lui offre un écrin délicat où scintille la dernière étoile de la galaxie Italians Do It Better.

lundi 22 juin 2009

Pour Un Flirt Avec Toi...

Alors que Phil Spector va mordre la poussière 19 années en prison, très loin de son extraordinaire collection de perruques (un aperçu saisissant ici), retour sur deux tubes intimes, entre classique Northern Soul et pop spectorienne.

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Grâce soit rendue aux têtes chercheuses d'Optimo, qui enrobent leur mix virtuose et érudit How To Kill The Dj (Part Two) d'un deuxième Cd où éclectisme rime avec intemporalité, notamment le long des 2 minutes 45 de ce hit des Flirtations, un trio de chanteuses britanniques de la fin des sixties qui n'aimaient tant qu'à remuer leurs hanches dans le décor romantique de l'abbaye cisterienne de Tintern, en témoigne ce ravissant scopitone.

THE FLIRTATIONS Nothing But A Heartache (Deram - 1969)

Trente-cinq plus tard, une demie décennie avant les Pipettes, le single au titre à rallonge de Johnny Boy assume son pedigree avec morgue et classe. Production spectorienne donc de James Dean Bradfield des Manic Street Preachers, parrainage encombrant de Mick Jones ou de Johnny Marr pour ce one-hit wonder, dont l'album ne confirmera jamais l'éclatante réussite de cet enthousiasmant premier single.

JOHNNY BOY You Are The Generation That Bought More Shoes And You Get What You Deserve (Vertigo - 2004)

Et c'est sans doute mieux ainsi...

dimanche 21 juin 2009

Cool As F***

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(c) Central Station Design

Ils étaient jeunes, ils étaient beaux... Suite et fin du documentaire Celebration: Madchester - The Sound Of The North.

Où comment passer de l'indie pop des Inspiral Carpets à l'acid house de 808 State qui compta dans ses rangs le batteur James Ford, avant de lui inspirer son futur projet Simian Mobile Disco...

A GUY CALLED GERALD Voodoo Ray (Rham! - 1988)

Retour en images sur le grand bouleversement musical anglais du début des 9O's.








En bonus, un titre récent nous ramène à cette époque bénie.

HOUSE OF HOUSE Rushing Paradise (Walkin These Streets) (Aeroplane Mix Excerpt) (Whatever We Want - 2009)

samedi 20 juin 2009

Hit The North

En 1990, la chaine mancunienne Granada consacre un documentaire à la scène locale en pleine ébullition...

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Sous l'impulsion du label Factory Records, dont le boss n'est autre que Tony Wilson, un ancien présentateur de Granada TV, et des soirées à l'Haçienda, la boîte qu'il a ouverte avec les membres de New Order, une clique de garnements convertissent leurs hymnes baggy en succès populaires et ornent les unes du New Musical Express.








La bande-son hédoniste de l'époque enregistre les tribulations d'une génération qui bascule dans l'extase.

NORTHSIDE My Rising Star (Factory - 1990)

HAPPY MONDAYS Hallelujah (Club Mix) (Factory - 1990)

Nostalgie quand tu nous tiens...

vendredi 19 juin 2009

The Number One Song In Heaven ?

Wes Eisold est un garçon sensible. Après avoir participé à diverses formations hardcore, il monte la structure indépendante Heartworm Press pour publier des écrits de Boyd Rice ou Genesis P. Orridge, ainsi qu'un nouveau sombre projet, Cold Cave, dont les premiers pas viennent d'être compilés sous le sympathique libellé de Cremations.

Enregistré par Eric Broucek, l'ingénieur du son de DFA, Edsel And Ruby, le troisième single de Cold Cave, n'est sorti qu'à quelques centaines d'exemplaires dispersés pendant la récente tournée anglaise, mais risque d'irradier au-delà de son ghetto indus noise d'origine.

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Wes Eisold (c) Nikki Sneakers

Envisagé par son label What's Your Rupture? comme un mélange d'A Little Respect d'Erasure, de Chirpy Chirpy Cheep Cheep de Middle Of the Road et de Since Yesterday de Strawberry Switchblade, Love Comes Close n'est plus ni moins qu'un sommet de mélancolie contagieuse, quelque part entre la fulgurance mélodique de New Order et les tiraillements existentiels des Magnetic Fields.

COLD CAVE Love Comes Close (What's Your Rupture? - 2009)

En attendant de voir le bonhomme de ce côté-ci de l'Atlantique pour promouvoir son album à venir, on peut toujours se procurer ce joli tee-shirt pour danser dans sa chambre, en écoutant un autre bel exemple de pop neurasthénique, quand Joe Pernice reprenait New Order, dix ans plus tôt.

CHAPPAQUIDDICK SKYLINE Leave Me Alone (Sub Pop - 1999)

jeudi 18 juin 2009

Endless Summer

Retour des beaux jours, en robe pourpre forcément avec d'insignes rejetons de sa majesté Prince Rogers Nelson.

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Prince (c) Robert Whitman

L'Anglais Jamie Jones a sans doute beaucoup écouté Purple Rain et signe avec Summertime l'un des titres qui berceront sans doute mon été, à n'en pas douter. Merci à Emma 1212 pour cet instant gracieux !

JAMIES JONES Summertime (Crosstown Rebels - 2009)

On a perdu la trace d'Alexander P.J. Geiger depuis son wunderbar remix de Two Of Us de Supermayer. Pourtant dès 2005, le producteur allemand singe le Kid de Minneapolis sur le fabuleux Out Of Tune, et la reprise de Purple Haze en écoute sur son myspace nous informe qu'il n'a toujours pas remisé au placard son transformisme vocal princier.

GEIGER Cocain-e (Firm - 2005)

Bonus !!!

PRINCE I Wanna Be Your Lover (Warner Bros Records - 1979)

PRINCE AND THE REVOLUTION I Would Die 4 U (Warner Bros Records - 1984)

Royal, on vous avait prévenus...

mercredi 17 juin 2009

Night Drive

Massimiliano Pagliara est jeune et italien, habite Berlin, porte des casquettes et des bonnets, en témoignent les photos sur son myspace.

Il fait aussi de la disco et a noué des contacts avec Daniel Wang, autre fameux résident berlinois comme lui, publiant même un premier maxi sur le parcimonieux label Balihu de Danny.

MASSIMILIANO PAGLIARA Bu (Eskimo - 2008)

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Mais là sur son nouveau disque, le bien nommé Toxic Love, il vire sa cuti pour fomenter une remarquable tentative de crime de lèse-majesté sur un lent morceau bleuté, dans la veine des rois du bourdon discotique, j'ai nommé les Chromatics.

MASSIMILIANO PAGLIARA Sometimes At Night (Live At Robert Johnson - 2009)

C'est Johnny Jewel qu'on assassine...

mardi 16 juin 2009

Justus For All

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On n'arrête plus Justus Köhncke qui, après un retour estimable (en écoute ici), fait le coup de l'extended disco pour les hérauts de l'electro pop.

En version vocale pour chanter sous la douche, et en version dub pour suer sous la boule à facettes.

DEPECHE MODE Peace (Justus Köhncke Extended Disco Club Vocal Remix) (Mute - 2009)

DEPECHE MODE Peace (The Exploding Plastic Inevitable JK Disco Dub) (Mute - 2009)

Best Of Both Worlds, comme diraient Jay Z et R. Kelly, sur un morceau fleuve qui fonctionne très bien, gardant la trame pop de l'original, en y ajoutant les sonorités si caractéristiques de notre poteau de Cologne.

De quoi remettre Dave Gahan sur pied pour le concert au Stade de France.

mercredi 3 juin 2009

Ne Pars Pas

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Justus Köhncke (c) Enver Hadzijaj

Le retour du maître de la disco de Cologne, sans faire de vagues.

JUSTUS KÖHNCKE Don't Go (Kompakt - 2009)

De l'autre côté de l'Atlantique, Eric D. Clark, son ancien compère de Whirlpool Productions, collabore avec le magicien Traxx sous le nom de Mutant Beat Dance pour un splendide In A Daze à écouter sur le podcast Beats In Space. Le maxi sortira bientôt sur le label berlinois Discos Capablanca.

A suivre donc...